Les 25 et 26 juillet 2015, Droit du Partage intervenait pour vous éclairer sur la légalité de l’activité UberPop.
Voici où consulter ces interventions :
– Arthur Millerand chez Thomas Sotto sur Europe 1 :
– Arthur Millerand intervenait sur BFMTV (nous sommes dans l’attente du lien)
– Michel Leclerc chez Jean-Jacques Bourdin sur RMC (à partir de 9’16) :
A très vite sur Droit du Partage !
Bonjour à tous, un avis au sujet des débats cristallisés autour de Uber (dont les victimes ne sont d’ailleurs pas UBER). Dans ce cas « pratique » il y a deux éléments très différents à prendre en compte : la société Uber et l’exercice d’une prestation légale ou illégale d’un coté (là je ne porte pas d’avis) et un problème économique très classique : comment créer un service en réponse à un besoin client que les prestataires actuels (en l’occurrence les taxis) ne sont plus capables de faire. C’est ce point qui est intéressant. Ce point d’économie a toujours existé et n’a pas toujours fait autant couler d’encre. La question de fond est : est on capable de s’adapter ? Le marché trouvera toujours une réponse si ce n’est pas vous. C’est la vraie question que les taxis doivent se poser. Car même si ils gagnent « cette bataille » ils ne gagneront pas « la guerre ». Aujourd’hui ils ne répondent qu’en partie à un besoin client. C’est le client qui aura le dernier mot car c’est lui qui paye. Le gouvernement ne doit pas leur faire croire que les choses seront résolues par une loi. Les taxis savent ils qu’UBER, GOOGLE et APPLE dépensent en R&D sans compter pour des voitures sans chauffeurs ? Demain vos taxis n’auront plus de chauffeurs. Et quand je dis demain, c’est d’ici à 4/5 ans, bien avant que les taxis n’aient pu amortir leur licence qui je le reconnais est économiquement très chère (mais c’est le prix de leur monopole). Alors messieurs les taxis travaillez sur votre futur et pas dans la rue, voyez long terme et pas court terme, prenez votre avenir en main en répondant au besoin client et messieurs du gouvernement donnez l’exemple, il y a là une opportunité extraordinaire de créer des modèles économiques vertueux et complémentaires ou tout le monde peut y gagner. Une arme anti chômage. Une exemple de solidarité économique ou tout le monde sort grandi.